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    Si les premières pierres de la ville du Havre furent posées par Louis XII vers 1509, c'est François 1er qui fonda véritablement la cité en 1517, Il lui légua aussi son emblème, la salamandre, qui figure depuis sur son blason, au milieu d'un brasier : le feu est en effet supposé être le milieu naturel de ce petit dragon.
    Les armes de la ville, d'abord limitées à la salamandre, se sont enrichies au fil des siècles de fleurs de Lys, d'un soleil (aujourd'hui disparu) et d'un lion d'or.
     
    On décrit ainsi en termes héraldiques :  un écusson de gueules (rouge) à la salamandre d'argent sur un brasier d'or ; au chef d'azur (en haut, bleu), chargé de trois fleurs de lys d'or (emblème du pouvoir royal).
    On inscrivit au-dessous cette devise : Nutrisco et extinguo : "Je nourris et j'éteins", ce qui aurait le sens de : "je soutiens les bons et j'anéantis les méchants."
     
     Les trois fleurs de lys, armes des rois de France, furent ajoutées sans autorisation sous le gouvernorat du duc de Saint-Aignan (1664-1689) et surmontées d'un soleil rayonnant, symbole du pouvoir qui ne disparut des armoiries du Havre qu'au XXe siècle. 
    Celle de gauche fut recouverte par d'une partie noire portant un lion d'or... : le lion du royaume de Belgique, ajouté en 1926 avec l'autorisation de celui-ci et recouvrant l'une des trois fleurs de lys, perpétue le souvenir du séjour en exil du gouvernement belge entre 1914 et 1918, et celui de sa reconnaissance pour l'accueil réservé à ses ressortissants réfugiés au Havre.
     
     
     
     
     
     
    Les origines du Havre
     
     
    Le port du Havre, situé en Haute Normandie, fut sans doute le premier port national d'Etat créé de toutes pièces, et ce dans une perspective tant militaire et politique que commerciale et économique.

    On l'appela d'abord Franciscopolis ou Ville Françoise, en hommage à François Ier, qui prit l'initiative de bâtir à cet endroit un établissement maritime.

    Mais une antique chapelle de Notre-Dame de Grâce, située près de là, fit prévaloir le nom de Havre de Grâce.

    C'était en février 1517 ...

    A partir du XVIIIè siècle, l’enrichissement des armateurs, par les échanges avec les colonies, engendre une prospérité sans précédent. Cette croissance incite Louis XVI à commanditer la construction d’une ville neuve au Nord.

    En 1852, sous la pression d’un centre toujours surpeuplé, Napoléon IIIdécide de démanteler les enceintes, de les remplacer par de grands boulevards, et d’annexer les communes environnantes. Le Havre devient une grande ville industrielle intégrant un port voué aux trafics des matières premières (coton, café, épices, bois exotiques…) et au transport des passagers avec l’essor des transatlantiques.

    Le Havre change de nouveau après 1944. La reconstruction des 150 hectares du centre-ville est confiée à l’architecte Auguste Perret. Il y applique les principes du classicisme structurel, alliant utilisation du béton armé et vocabulaire classique.

    Depuis Juillet 2005, cet ensemble représentatif d’une exceptionnelle cohérence est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial par l’UNESCO.

     

    http://lehavre.fr/

     


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