• Pour achever cette série de recette pour la table du dragon, voici enfin l’entrée.
     
    Elle m’est inspiré des travaux de l’entomologiste Jean-Henri Fabre qui décrit dans ses souvenirs de voyage la recette suivante à base de chenilles de papillon de nuit :
     
    «Rangés en brochettes, ils sont exposés sur le gril aux ardeurs d'une braise vive. Une pincée de sel, condiment obligé de nos mets, est le seul appoint qui intervienne. Le rôti se dore, doucement grésille, pleure quelques larmes huileuses, qui prennent feu au contact des charbons et brûlent avec une belle flamme blanche. Voilà qui est fait. Servons chaude Le témoignage est unanime. Le rôti est juteux, souple et de haut goût. Le contenu est délicieux.».
     
    Nous allons donc faire des dragons rôtis à la fleur de sel de Guerrande selon la recette précédente. La grosse difficulté ne constitue pas la recherche de fleur de sel que l’on trouve dans tous les supermarché et les échoppes. Non, la difficulté consiste à arpenter les forêts de chêne à la recherche de larves d’Harpyia milhauseri. Les larves d’Harpyia milhauseri sont des bébés dragons d’une envergure de 20 à 23 mm qui ne sortent que la nuit. On les trouve sous les feuilles de chêne alors bon courage.

     

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