• basilic

    Quand il passe quelque part, les oiseaux tombent du ciel, foudroyés, la végétation se dessèche sur pied, l'air lui même s'empoisonne. Les hommes ou les animaux qui croisent son regard ne s'en relèvent pas, pétrifiés d'un seul coup d'oeil.

    C'est au 1er siècle, dans son "histoire naturelle" que le romain Pline l'Ancien mentionne pour la première fois l'existance du basilic.

    L'ombre terrifiante du Basilic, dragon hybride évoquant le croisement d'un coq et d'un serpent, a plané très longtemps sur l'imaginaire occidental.... Considéré comme le roi des serpents, adoré de ses sujets, il est décrit sous les traits d'un être hybride possédant une tête de dragon, un corps de serpent et des ailes de coq. Il viendrait au monde lorsqu'un vieux coq, agé de 7 à 14 ans, pond un oeuf parfaitement rond dans du fumier, et que cet oeuf est couvé par un crapaud ou un serpent !

    Rares sont les héros qui ont affronté cette créature et qui en sont revenus vivants. On raconte ainsi qu'Alexandre le Grand, dont l'armée était menacée par de nombreux basilics, parvint à les vaincre en employant une ruse. Il fit fabriquer de grandes cages de verre dans lesquelles ses hommes purent entrer et tirer des flèches sur les créatures, qui étaient incapable de les voir à travers le verre. L'armée d'Alexandre en réchappa sans trop de mal, contrairement à un malheureux guerrier cité par Plin l'ancien : "un cavalier ayant frappé le basilic de sa lance, le venin remonta le long de cette arme et tua non seulement l'homme mais aussi le chebal". Bien plus récemment, dans "la chambre des secrets", Harry Potter est venu à bout d'un terrible basilic de 25m de long grâce à une épée magique.

    Pour échapper à la mort, il faut voir le basilic avant qu'il ne nous aperçoive, ses yeux perdant alors leur pouvoir maléfique, ou se munir d'un coq, car le chant du volatile le fait fuir. Il redoute la belette mais aussi les miroirs : le reflet de son regard lui est fatal.

     

    Basilic
     

     

     

     

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