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Le beffroi de Gand est un grand beffroi situé au cœur de la ville de Gand, en Belgique. Datant du XIVe siècle, il est l’une des trois tours caractéristiques du centre historique de Gand, avec celles de la cathédrale Saint-Bavon et de l’église Saint-Nicolas.

Face à la cathédrale, le Beffroi se dresse vers le ciel. Au sommet de la majestueuse tour de guet, un dragon veille sur les habitants de la ville et sur les libertés, que la ville reçut en 1180. Il sÂ’agit déjà du troisième exemplaire de la statue en cuivre de 400 kilos, toutes les copies du dragon original de 1377 sont à admirer dans la salle des guetteurs. Depuis 1999, le Beffroi figure sur la liste du patrimoine culturel protégé de lÂ’UNESCO. Dans la halle aux draps (de Lakenhalle), qui a été construite en annexe du beffroi, on retrouve le syndicat d'Â’initiative de la ville.
Flanqué de ses muses, le dieu Apollon contemple depuis le bâtiment du théâtre (het theatergebouw) la place magnifiquement rénovée. L'Â’eau de la fontaine y coule à flot, tout comme la bière, la célèbre Gulden Draak sur les nombreuses terrasses. 

Cette bière tire bien évidemment son nom de la statue dorée ornant la flèche du Beffroi de Gand. Il s’agit d’une bière triple foncée, ce qui en fait déjà un breuvage exceptionnel, au goût complexe possédant des nuances de caramel, de malt torréfie et de café. Autrement dit, cette bière fait amplement honneur à son nom.

D’après la légende, le dragon doré ornait la proue du bateau avec lequel le roi norvégien Sigrid Magnusson partit en croisade en 1111. Il offrit la statue à l’empereur de Constantinople (aujourd’hui Istanbul) afin de la placer sur la coupole de l’Aya Sophia. A peu près 100 ans plus tard, Baudouin IX, Comte de Flandre, la ramène dans nos contrées. Le dragon norvégien tombe ensuite aux mains des Brugeois. En 1382, après la bataille de Beverhoutsveld, les Gantois remettent la main sur le dragon et le placent sur le Beffroi qui était le lieu où l’on gardait les chartes communales. Le dragon devait les protéger et était en même temps le symbole de la liberté et de la puissance de la ville.

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A voir:

Au rez-de-chaussée se tient la salle appelée « Secret ». Aménagée en 1402, elle servait de lieu d'archivage des « privilèges » et « libertés » (textes de loi). Le tout était enfermé dans un coffre maintenu au sol par une chaîne.

Le premier étage renferme une pièce où les guetteurs de la ville, chargés de sonner les cloches à l'aube et à l'heure du couvre-feu, effectuaient leur garde.

Le deuxième étage contient les cloches, pour certaines du XVIIe siècle, qui se trouvaient autrefois dans le carillon du Beffroi avant d'être remplacées par d'autres plus récentes.

Au troisième étage, se trouve un nouvel exemplaire de la « Klokke Roeland », cloche inaugurée en 1948. La première datant de 1314 fut refondue en 1659. Une plus grande fut réalisée en 1660 et fendue en 1914 lors des Fêtes Gantoises.

Le mécanisme de l'horloge du beffroi se trouve au quatrième étage. Datant de 1912, il doit être remonté quotidiennement. Cette plate-forme supérieure permet, par ailleurs, de bénéficier d'une vue panoramique sur Gand.
Juste au dessus, dans la flèche du Beffroi, se trouve la chambre aux cloches qui renferme le carillon. Et, au sommet de la flèche, se hisse un dragon de cuivre doré, installé en 1377.

La Halle aux draps, qui jouxte le Beffroi, témoigne elle aussi de l'intense activité commerciale de Gand à l'époque médiévale. 

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