• DRAGON D'ÉMERAUDE

     

    Les dragons d'émeraude sont avides de savoir, et s'intéressent tout particulièrement aux légendes et aux coutumes locales. Il n'est pas rare que leur connaissance de certaines régions surpasse celle du plus érudit des sages. Toutefois, ils se montrent plutôt paranoïaques et développer ne serait-ce que l'amorce d'une relation avec eux s'avère souvent bien difficile.

    Les dragons d'émeraude ont des écailles d'un vert translucide. A mesure qu'ils prennent de l'âge, elles durcissent et revêtent toutes les nuances de vert, de l'émeraude au vert menthe, que le moindre rai de lumière fait chatoyer. Leur pupilles s'estompent au fil des ans, tant et si bien que chez les grands dracosires, les yeux ne sont plus que des orbes de flammes vertes étincelantes.

    Les dragons d'émeraude aiment s'établir à proximité d'une région peuplée au moins en partie par des créatures civilisées (de n'importe quel type), tout en restant suffisamment à l'écart pour que leur présence ne soit pas de notoriété publique.

    Ils installent fréquemment leur repère au fond du cratère d'un volcan éteint (ou très peu actif). Ils élèvent leurs jeunes avec grand soin, de sorte que l'antre d'un dragon jeune adulte ou plus agé a de grande chance d'abriter au moins un dragonnet.

    Les dragons d'émeraude se méfient beaucoup des visiteurs, et leurs repaires sont truffés de pièges et de dispositifs d'alarme aussi bien magiques que mécaniques. Si ces mesures ne suffisent pas à décourager les importuns, un dragon d'émeraude commence par se cacher (avec un sort d'invisibilité), mais il dévoile sa présence si son trésor ou sa progéniture sont menacés.

    Quand il attaque, il préfère aveugler ses adversaires au moyen d'une nappe de brouillard magique puis charger (ou, s'il est en vol, capturer ses adversaires). De tous les dragons cristallins c'est le moins réticent à engager directement le combat au corps à corps, sans avoir d'abord affaibli l'adversaire à distance.

    En mer, le dragon d'émeraude à le choix d'invoquer une tempête ou se servir de sa queue pour fracasser les navires à sa portée (d'abord les mâts, puis la coque). S'il est favorablement disposé, il peut se contenter de les entourer d'une zone de calme plat ou d'une nappe de brouillard, ou encore de briser leurs mâts avant de les abandonner à leur destin. Parfois aussi, il les escorte jusqu'à l'emplacement de son choix, étudie attentivement les équipages et leur cargaisn, puis pille les vaisseaux ou les garde en otages afin de les échanger contre rançon.

     


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