• DRAGONOLOGUES CELEBRES

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    Un dragonologue est un savant qui aborde l'étude du dragon : histoire et observation, classement des espèces, étude de leur milieu naturel, de leur cycle de vie.....

    La popularité croissante des dragons et le développement de l'intérêt qu'on leur porte ont favorisé la publication d'articles qui n'ont aucune base fantastique.

    Vous trouverez dans cette rubrique une liste non exhaustive de dragonologues (ou dracologues) ayant marqué l'histoire de leur empreinte (de dragon). Ils ont étudié toutes les dimensions de la dragonologie : la mythologie et le symbolisme du dragons dans les différents monde fantastiques et l'existence éventuelle de dragons dans la réalité.

     

     

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    Aristote (381-322 av. JC)

    C'est un des plus grands philosophes de tous les temps. Philippe de Macédoine le choisit pour faire l'éducation de son fils, Alexandre le Grand.

    « Il est vrai que si le basilic peut nous donner la mort, nous pouvons lui rendre la pareille en lui présentant la surface polie d'un miroir : les vapeurs empoisonnées qu'il lance de ses yeux iront frapper la glace, et par réflexion, lui renverront la mort qu'il voulait donner. »

     

     

    Ovide (43 av JC – 17 après JC)

    Ovide, poète latin, décrit dans ses « Métamorphoses » le dragon qu'affronta Cadmos, comme étant « un dragon, né de Mars, paré d'une crête d'or extraordinaire. Ses yeux brillent et flamboient, tout son corps est gonflé de venin, et ses trois langues vibrent derrière une triple rangée de dents. […] Le dragon à la couleur d'azur sortit la tête de l'antre profond et émit des sifflements effrayants. […]

    Le monstre noue et tord en les enroulant ses anneaux écailleux ; il rampe en bonds sinueux, dessinant des arcs immenses, puis soulevant plus que la moitié de son corps dans l'air léger, il toise tout le bois.

    [Cadmos réussit à lui planter un javelot dans le corps.]

     

    ovide

     

    Le fer resta fiché dans ses os. Mais à ce moment, lorsque, à sa fureur ordinaire s'ajouta cette cause nouvelle, sa gorge se gonfla à pleines veines, une écume blanchâtre s'écoula de sa gueule empestée ; la terre, raclée par ses écailles, résonne, et l'haleine noire qui sort de sa bouche infernale souille l'air et l'infecte. Tantôt il s'enroule dans l'immense anneau de ses spires, parfois il se dresse plus droit qu'un tronc majestueux, tantôt, impétueusement, tel un fleuve entraîné par des orages, il est emporté et de son poitrail renverse les forêts sur son passage. »

     

     

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    Lucain Marcus Annaeus Lucanus (39-65)

    Ce dragonologue contemporain de Néron apostrophe ainsi les dragons de Libye :

    « Vous fendez avec des ailes les hautes régions de l'air, vous suivez des troupeaux entiers, vous étouffer les puissants taureaux dans l'étreinte de vos replis ; l'éléphant lui même n'est pas garanti par sa grosseur : vous donnez à tout la mort et vous n'avez pas besoin pour tuer de poison. »

     

     

     

    Al Qazwini (1203-1283)

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    Ce dragonologue fut l'auteur, vers 1250, du livre nommé « Les merveilles des choses créées et les curiosités des choses existantes ».

    Dans cet ouvrage, il faisait le point sur ce que le monde musulman de son époque connaissait en matière de dragons, mais aussi dans des domaines tels que l'astronomie et la géographie. Son œuvre connut un vif succès et fut traduite en turc, en persan et en chinois. Elle demeure une référence incontournable.

     

     

     

    Guillaume Le Clerc de Normandie

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    On doit, entre autres, à ce savant dragonologue, un livre « Le Bestiaire divin », écrit en 1210 dans lequel il donne la description d'un dragon marin très méchant et très efficace, la Serre.

    « Il existe une bête que l'on nomme Serre, dont le gîte ne se trouve pas sur terre, mais au fond de la vaste mer : cette bête n'est pas de petite taille, mais au contraire son corps est très volumineux : elle possède de grandes ailes. Quand elle voit des nefs et des dromons faire voile sur la mer, elle déploie ses ailes au vent et fait voile de toute la vitesse dont elle est capable en direction du navire. »

     

     

    Pierre de Beauvais (XIIIè siècle)

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    Cet éminent dragonologue parle, certes de dragons mais surtout d'un animal très étonnant, le Caladre, qui ressemble assez à la Wyverne puisqu'il annonce la mort d'un malade. Pourtant, les pouvoirs de cet animal vont bien au-delà du simple diagnostic :

    « Si la maladie n'est pas parmi les mortelles, le Caladre regarde le malade et rassemble en lui même toutes les infirmités de celui-ci, puis il s'envole dans les airs en direction du Soleil et là, il brûle toutes les infirmités du malade, les disperses, et c'est ainsi que le malade guéri. »

    voilà qui annonçait déjà l'héliothérapie (traitement médical utilisant les rayons du soleil)

     

     

    Jacques de Voragines (1228-1298)

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    C'est un chroniqueur italien du Moyen Age, archevêque de Gênes et auteur de la « Légende dorée », célèbre ouvrage racontant la vie d'un grand nombre de saints et saintes, martyrs chrétiens, ayant subi les persécutions des Romains. Dans cet ouvrage il explique ainsi la présence de dragons dans de nombreuses processions :

    « Dans certaines églises, et surtout dans les églises de la Gaule, on a pour coutume et porter derrière la croix un dragon dont la queue est gonflée, car elle est remplie de paille ou d'une matière semblable, pendant les deux premiers jours ; le troisième jour, on le porte derrière la croix, la queue vide. Ce qui signifie que le diable a régné sur le monde le premier jour, c'est à dire le temps avant la loi, et le second jour qui représente le temps sous la loi, mais le troisième jour, qui est le temps de la grâce due à la passion du Christ, il a été expulsé de son royaume. Et, dans cette procession comme dans les autres, nous implorons particulièrement le patronage de tous les saints. »

    Ceci est une allégorie : la religion chrétienne a encore et toujours besoin de montrer qu'elle peut vaincre le dragon primordial et païen.

     

     

    Marco Polo (1254-1324)

    Marco Polo avait tant de cordes à son arc que ce n'est pas en tant que dragonologue qu'il est le plus réputé. Pourtant il suffit de lire ces lignes, écrites à propos de sa traversée des steppes de l'Asie centrale, pour lui rendre justice, Dans le livre « Les voyages de Marco Polo », partie 2, chapitre 40, il rapporte ce qu'il décrit comme des « serpents énormes » :

    « La tête est très grosse, et les yeux sont plus gros qu'une grosse miche de pain. La bouche est assez grande pour avaler un homme entier et est garnie de dents. Et, en somme, ils sont tellement acharnés (mangeurs de viande) et prospectifs, et sont si atrocement laids, que tout homme et toute bête doivent se tenir dans la crainte et trembler devant eux. »

    Dommage que ce grand explorateur n'ait pas rapporter de documents iconographiques concernant les dragons !

     

    marco polo

     

     

    Etterlin Pettermann (1440-1509)

    Ce chancelier de Lucerne est connu pour avoir été un des premiers dragonologues suisses. Il témoigna entre autre dans ses chroniques du passage d'un dragon sous le pont de la Reuss le jour du 26 mai 1499 :

    etterlin petermann

    « Aux toutes premières heures du 26 mai 1499, on put assister à un curieux spectacle dans les rues de Lucerne: après un terrible orage, quelle ne fut pas la stupéfaction des passants de voir émerger un énorme dragon sans ailes des eaux tourbillonnantes de la Reuss, près du Spreuerbrücke. On pense que la créature avait été surprise par l'orage qui dévalait les pentes du Pilate et avait été entraînée malgré elle dans le torrent Krienbach qui se jette dans la Reuss près de l'église des Jésuites. »

    Petermann regretta que personne n'ait réussi à le capturer « en raison de la vélocité de sa nage et de la profondeur insondable de l'eau à cet endroit. » Plusieurs bourgeois honorables et lettrés garantissent l'authenticité de l'événement.

     

     

    Magnus Olaus (1490-1557)

    Magnus Olaus, de son vrai nom Olaf Stor est un religieux et un écrivain suédois. Sa vocation d'évêque le destinait plutôt à devenir sauroctone. Il sut affronter le destin et devint un dragonologue des plus distingués. Il était d'ailleurs, pour le XVIème siècle, un homme moderne, puisqu'il introduisit, dans la science des dragons, de subtiles spécialités. Lui même s'intéressa principalement aux dragons marins qu'il a représentés sur une carte gigantesque, avec une recherche esthétique qui est, à elle seule, un hommage !

    Il nous a appris l'existence des serpents de mer géants et des homards gigantesques qui peuvent étrangler un nageur, ainsi que celle de dragons au noms charmants : Ziphius et Phissider.

     

     

     

     

    Stumpf Johannès (1500-1578)

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    Pasteur, historien, théologien et topographe, Stumpf Johannès est également un dragonologue helvète qui sut faire de fines observations : en 1548 il publie à Zurich une Chronique dans laquelle il propose une première « classification » des dragons, considérés comme des animaux réels : il distingue le Track (Drache) qui vit dans des grottes sous les sommets, et le Lindwurm qui hante les gorges des torrents :

    « Car même si les Alpes sont refroidies par des neiges éternelles, en de nombreux endroits exposés au midi, leurs roches et cavernes bénéficient de l'ensoleillement. Là vit le dragon (Track) le plus souvent dans les cavernes bien exposées à la chaleur du soleil, et il peut ainsi se réchauffer. »

     

     

     

    Ambroise Paré (1510-1590)

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    Ambroise Paré, premier chirurgien du roi, grand explorateur du corps humain suspend à la fin de sa vie ses voyages pour se consacrer à la rédaction de ses ouvrages. Dans son livre intitulé «Des animaux et de l'excellence de l'homme » il désira tracer une cartographie des êtres, des plus humbles aux plus difformes, les considérant égaux comme œuvre de Dieu, à la fois parfaitement fabuleux et totalement frères.

    Cette œuvre est réédité en 2005 sous le titre « Monstres et Prodiges », et regroupe les 3 ouvrages d'Ambroise Paré : Des animaux et de l'excellence de l'homme, Monstres et prodiges et Le discours de la Licorne.

     

     

    Konrad Von Gesner (1516-1565)

    Ce grand naturaliste suisse a écrit sur la linguistique, la philosophie, la pharmacopée et la médecine, la bibliographie, la minéralogie, la zoologie et la botanique.

    Dans son « Livre des serpents », il affirme, assez désabusé : « On trouve rarement cet animal (le dragon) si ce n'est dans les pays les plus chauds de la Terre. Et cependant, ce genre de serpent a habité dans nos Alpes mêmes. »

     

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    Aldrovandi Ulisse (1522-1605)

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    La science mondiale doit beaucoup à ce professeur d'histoire naturelle dans la très célèbre université de Bologne, qui consacra sa vie et sa fortune à l'étude des dragons.

     

    Tout au long de son existence, il collectionna des renseignements sur les dragonnidés, puis les réunis dans son « Histoire naturelle des serpents et dragons » qui fut publié après sa mort.

    Il acquit de nombreux objets dragonnesque qu'il garda dans son cabinet de curiosités, et fit peindre 8000 tableaux représentant toutes sortes d'animaux, y compris les dragons.

    On s'accorde aujourd'hui à penser qu'Ulisse Aldrovandi est l'inventeur de ce qu'on appellera plus tard un musée d'Histoire Naturelle. La chose qui donne le plus de regret, c'est que son cabinet n'a pas été sauvegardé en entier : on y trouvait un dragon éthiopien séché.

     

     

    Bosio Giacomo (1544-1627)

    bosio

    C'est grâce à ce dragonologue italien que nous connaissons le combat du Chevalier Déodat de Gozon contre un dragon. Et ce qu'il nous en apprend n'est pas à la gloire du prétendu preux, car celui-ci a bien affronté le dragon de l'Ile de Rhodes, mais il était aidé par plusieurs molosses bien dressés !

    « Il y avait en l'île de Rhodes un grand dragon en une caverne, d'où il infectait l'air de sa puanteur et tuait les hommes et les bêtes qu'il pouvait rencontrer ; était défendu à tous les religieux sous peine de privation de l'habit, et à tous sujets de passer en ce lieu-là, qui s'appelait Maupas. »

     

     

    Cysat Renward (1545-1614)

    Dragonologue suisse qui s'intéressait beaucoup aux causes et aux effets.

    « On croit que, lorsque ces dragons sont vus dans le ciel, cela présage une guerre ou un incendie ; dans les eaux, la peste ou une inondation. »

     

     

    Cysat Léopold (1601-1663)

    Léopold Cysat était le petit fils de Renward, et il continua les recherches de son grand père, faisant un inventaire systématique de la gent dragonnesque helvète, dans sa « Description du fameux lac de Lucerne et des Quatre Cantons ».

    Ce livre a ainsi élaboré à partir de nombreux témoignages tels que celui-ci : « je vis un dragon brillant prendre son envol, d'un trou d'un grand rocher du mont Pilate, ses ailes étaient agitées avec beaucoup de vitesse, son corps était long, de même que sa queue et son cou. Sa tête avait la figure de celle du serpent, avec des dents ; lorsqu'il volait, il sortait de son corps des étincelles tout à fait semblables à celle que jette un fer rouge quand les forgerons le frappent sur l'enclume. »

     

    leopold cysat

     

    Furetière Antoine (1619-1688)

    Cet écrivain, dont le sérieux n'est pas à démontrer, rédigea son propre dictionnaire.

    Voici la définition qu'il donne du mot « dragon » :

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    «DRAGON. subst. masc. Serpent monstrueux qui est parvenu avec l’âge à une prodigieuse grandeur. Les anciens Naturalistes se sont esgayez à descrire ce monstre en diverses manières. Ils luy ont donné des ailes, des crestes, des pieds & des testes de differentes figures, jusques là qu’Aldroandres fait mention d’un dragon né de l’accouplement d’une aigle avec une louve, qui avoit de grandes ailes, une queuë de serpent, & des pieds de loup. Mais il est le premier à dire avec les Modernes que c’est un animal chimerique, si on le pretend faire differer d’un vieux serpent. Quelques uns même ont dit qu’il y a en Afrique des dragons volans qui peuvent emporter un homme & un cheval, & qu’ils emportent souvent des vaches. Albert le Grand fait mention d’un dragon de mer, semblable à un serpent, qui a les ailes courtes, le mouvement très-prompt, & si venimeux, qu’il fait mourir par sa morsure. On appelle aussi la Vive Dragon de mer, ou Araignée de mer. [...] 

    DRAGON, en termes de l’Ecriture, se dit figurement du Serpent infernal, de Sathan. Ainsi quand il est dit dans l’Apocalypse, Chap. 12. que le Dragon & ses anges combattoient contre St. Michel, il est expliqué aussi-tost, que c’étoit le Diable & Sathan. [...] 
    DRAGON, se dit hyperboliquement de ceux qui font les meschants & les difficiles à contenir dans le devoir. On le dit même des femmes & des enfants. Cette femme crie toûjours son mari, c’est un vray dragon. Cet enfant est un vray dragon, il est incorrigible & mutin. [...]»

    Voir le Dictionnaire Universel

     

    Gaspard de Grasse (1622-1685)

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    Ce chanoine de Cavaillon n'avait rien de farfelu. Il écrivit des chroniques qu'il baptisa « Livre de raison » ! Il y raconte des faits qui se sont déroulés en 1650. Trois chasseurs se rendirent compte qu'un animal, qu'ils n'identifièrent pas d'abord, bougeait dans les buissons. L'un d'eux fit feu puis tomba aussitôt en syncope. Les deux autres s'approchèrent « de la bête qui venait d'expirer, et virent une bête de cinq pans (1m20) de long, qui avait la tête d'un chat, dont le corps plus gros depuis la tête jusqu'à la queue avait trois pans, et la queue en avait deux, avec quatre pieds d'environ deux bons doigts de longueur chacun, elle avait encore deux ailes dessus chaque épaule et devant [,,,]. Il l'écorchèrent et vendirent la peau à M. Rampale, apothicaire de l'Isle, après quoi il l'enterrèrent le long de la Sorgue. Voilà qui confirme le miracle de la saint Véran, puisqu'on vient de tuer une telle bête, il pouvait bien y avoir une plus féroce à l'époque de saint Véran. »

    Ce petit dragon devait appartenir à la catégorie des Tazelwurm, ou Arassas.

    Précisons que celui des chasseurs qui avait tiré la balle s'alita le soir même, souffrit pendant une année au bout de laquelle il mourut.

     

     

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    Happel Eberard Werner (1647-1690)

    Happel, écrivain et dragonologue allemand disait, dans ses « Relations curieuses » que tout prouvait […] qu'il y eut et qu'il y a encore des dragons. Les abîmes montagneux de la Suisse sont loin d'en être entièrement délivré, et je crois qu'il nous reste toujours bien en mémoire ce qui nous a été rapporté sur de tels monstres destructeurs apparus en Toscane et en Prusse il y a environ deux à trois ans. »

     

     

    Jacob Scheuchzer (1672-1733)

    Souvenons-nous de ce que disait en 1723, alors que débutait la période que l'on appellerait le « Siècle des Lumières », l'immense savant Jakob Scheuchzer :

    « On ne peut s'empêcher de convenir qu'il n'y ait en Suisse de véritables dragons. J'en ai rapporté trop d'exemples et trop de preuves pour qu'on puisse en douter. Je ne déciderais pas, cependant si on doit les regarder comme un genre d'animal particulier ou comme des monstres de serpents ainsi que plusieurs l'ont prétendu. »

    Comme il avait raison, Sceuchzer, d'insister sur la présence des dragons en Suisse où les montagnes leur offrent le refuge de leurs grottes !

     

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    Dom Calmet (1672-1755)

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    Cet abbé bénédictin dont l'érudition faisait autorité en son temps, eut la chance immense de posséder une tête de dragon. Voici ce qu'il dit dans son ouvrage « Lettre sur les dragons volants » :

    « Nous avons une partie de la tête d'un dragon volant qui nous a été apportée d'un ermitage dédié à sainte Anne, près du village de Godoncourt, assez près de Monthureux-sur-Saône. Il y a environ 80 ans qu'il parut en ce lieu 2 dragons volants d'une grandeur extraordinaire qui causèrent dans le canton de très grands dommages, enlevant les animaux domestiques, attaquant les hommes mêmes et emportant leurs proies dans leur repère. »

     

     

    Bossi Luigi (1758-1835)

    Cet autre dragonologue italien a eu fort à faire pour persuader ses contemporains épris de philosophie de l'existence des dragons :

    « Les raisons pour lesquelles on ne trouve plus d'éléphants en Sibérie, plus de Bisons en Hercynie, plus de loups en Angleterre, plus de vipère à Malte, peuvent en partie apaiser la curiosité de ceux qui cherchent le motif (de l'absence actuelle) des basilics, des dragons ou des serpents ailés, au moins sur notre continent »

     

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    Socker Bram (1847-1912)

    Ce grand écrivain, qui avait déjà fait connaître la lignée du dragon par son livre « Dracula », a rendu directement hommage aux nobles bêtes dans son roman « le repaire du ver blanc » : un petit bijou de macabre et d’horreur, où sont réunis tous les ingrédients du genre : un héros au courage sans faille, une tendre et innocente vierge, un richissime héritier du grand Mesmer, une femme au charme vénéneux, un vieux diplomate érudit, un monstre antédiluvien, un inquiétant sorcier africain… et un cerf-volant aux pouvoirs mystérieux.

     

     

    Stanislaw Lem (1921-2006)

    stanislaw lem

    Ecrivain de science fiction polonais, Il a notamment écrit un ouvrage sur les dragons dont voici un petit extrait :

     

    « Tout le monde sait que les dragons n'existe pas. Mais alors que cette simple formulation satisfait le profane, elle ne suffit pas à la communauté scientifique, En effet, la banalité de l'existence a été si amplement démontré qu'il n'est pas nécessaire pour nous d'en discuter davantage ici. Le brillant Cérébron a abordé le problème de façon analytique et a découvert trois types distincts de dragons : le mythique, le chimérique et le caractère purement hypothétique, Ils ont tous été on peut dire, inexistant, mais chacun non-existait d'une manière totalement différente »

     

     

    Julie – L'écolière (1996- ? )

    Cette jeune dragonologue de renom nous offre sur son blog une rubrique « dragonesque » très riche en contenu : pas moins de 44 articles complets et très bien documentés sur le dragon et son histoire. Un forum est également à votre disposition si vous souhaitez partager votre passion et votre savoir dans ce domaine.

     

    ecoliere

    Suivez les liens ci-dessous et le dragon n'aura (presque) plus aucun secret pour vous :

    Histoire de la dragonologie :

    http://ecoliere.blog4ever.com/blog/articles-cat-411966-455638 histoire_de_la_dragonologie.html   Rubriques dragonologie : http://ecoliere.blog4ever.com/blog/articles-cat-411966-444208-dragonologie.html   Inscription au forum : http://ecoliere.blog4ever.com/blog/forum_inscription-411966.html  

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          Sources :   Extraits principalement de BRULIS, CRACHOUILLIS ET AUTRES DRAGONNERIES  (Sylvie Chausse)   Autres sources :   Wikipédia Dragons entre sciences et fiction Grand dictionnaire des symboles et des mythes     fleche retour


  • Commentaires

    6
    chadau
    Dimanche 18 Mars 2012 à 02:57
    tu oubli merlin (fondateur de la dragonologie et de la magiecologie) et Ernest Drake un des plus grands dragonologue de la S.A.S.D.
      • silivren Profil de silivren
        Dimanche 18 Mars 2012 à 11:38
        Non je ne les oublie pas ce sont tous les deux des personnages légendaires ou imaginaires et dans mon articles je n'ai listé que des personnes ayant réellement existées c'est pour ça que je ne les ai pas cité :-)
    5
    Julie77
    Samedi 24 Décembre 2011 à 13:14
    BRAVO !! Tu as fait un travail vraiment formidable ! C'est passionnant et très complet. Tu as certainement dû faire des recherches draconiennes pour arriver à un tel résultat. Je suis vraiment très, très, très honorée de faire partie de la liste. Merci beaucoup Silivren ! Ca me fait plaisir. Je te souhaite un joyeux Noël aujourd'hui, demain je ne serai certainement pas là. Merci pour ton mail. Gros bisous, à très bientôt
    4
    Vendredi 23 Décembre 2011 à 14:53
    et j'allais oublier.. +5..
    3
    Vendredi 23 Décembre 2011 à 14:48
    coucou tite sil !! depuis ce matin, impossible de te laisser un com.. il a fallu que je vienne chercher ton blog par booster.. quel détour !! .. mdrrrrrrrrrrrr.. bizarre... bonne aprem de vendredi et bonne fin de semaine.. amicalement.. jean claude..
    2
    Mousse
    Vendredi 23 Décembre 2011 à 09:57
    Bonjour ma douce, Billet intéressant, tu m'apprends plein de choses. Je n'ai lu qu'une partie, je viendrai lire la suite, je manque de temps. Bonne journée, je t'embrasse bien fort.
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